Moustique Tigre : une éradication impossible ?
Entretien avec Christophe Bellet, directeur technique de l’Entente interdépartementale de démoustication (EID), par Lou Herrmann dans le cadre de la fête de la science au Musée des confluences en partenariat avec le projet de Recherche Serious, CNRS.
"En 2010, on a eu les premiers, les premiers foyers, il y avait eu un cas de dengue autochtone en France métropolitaine et un cas de chikungunya. Et puis ça augmente progressivement. Depuis 3 ans, on observe une augmentation du nombre des cas autochtones et ça c'est en lien avec le nombre de territoires métropolitains qui sont de plus en plus impactés par la présence de moustiques Tigres. La probabilité d'être d'être piqué par un moustique tigre qui se serait infecté sur une personne malade augmente tous les ans. En 2000 avez eu 9 foyers en France métropolitaine pour 66 cas de dengue. En 2023 vous avez eu 9 foyers de dengue, 45 cas. En 2024, dont l'année de surveillance n'est pas encore terminée, elle va se terminer au 30 novembre, on est à 11 foyers, 10 de dengue, 76 cas et un chikungunya avec un seul cas. Voilà maintenant c'est parti, ça va augmenter tous les ans."
"Ces actions de lutte anti vectorielle ont plusieurs formes. La première, ça va être la neutralisation des gîtes larvaires qui ont été identifiés dans ce cercle de rayon de 150m. Donc on va déjà d'essayer de réduire à la source la production de moustiques tigres. Et la 2e action, ça va être la mise en place de traitements adulticides, des traitements qui vont viser à tuer les moustiques tigres adultes potentiellement infectés de façon à enrayer cette cette probabilité de transmission et l'objectif de ces traitements, c'est de faire chuter brutalement de la densité vectorielle. Ce n'est pas l'éradication parce que c'est pas possible, c'est pas un objectif qui est atteignable, mais c'est de faire chuter brutalement de la densité vectorielle."
"En 2010, on a eu les premiers, les premiers foyers, il y avait eu un cas de dengue autochtone en France métropolitaine et un cas de chikungunya. Et puis ça augmente progressivement. Depuis 3 ans, on observe une augmentation du nombre des cas autochtones et ça c'est en lien avec le nombre de territoires métropolitains qui sont de plus en plus impactés par la présence de moustiques Tigres. La probabilité d'être d'être piqué par un moustique tigre qui se serait infecté sur une personne malade augmente tous les ans. En 2000 avez eu 9 foyers en France métropolitaine pour 66 cas de dengue. En 2023 vous avez eu 9 foyers de dengue, 45 cas. En 2024, dont l'année de surveillance n'est pas encore terminée, elle va se terminer au 30 novembre, on est à 11 foyers, 10 de dengue, 76 cas et un chikungunya avec un seul cas. Voilà maintenant c'est parti, ça va augmenter tous les ans."
"Ces actions de lutte anti vectorielle ont plusieurs formes. La première, ça va être la neutralisation des gîtes larvaires qui ont été identifiés dans ce cercle de rayon de 150m. Donc on va déjà d'essayer de réduire à la source la production de moustiques tigres. Et la 2e action, ça va être la mise en place de traitements adulticides, des traitements qui vont viser à tuer les moustiques tigres adultes potentiellement infectés de façon à enrayer cette cette probabilité de transmission et l'objectif de ces traitements, c'est de faire chuter brutalement de la densité vectorielle. Ce n'est pas l'éradication parce que c'est pas possible, c'est pas un objectif qui est atteignable, mais c'est de faire chuter brutalement de la densité vectorielle."