Tou.te.s ensemble contre le moustique tigre - L'enquête
Conversation A° avec Christina Aschan-Leygonie et Claire Valiente Moro.
Christina Aschan-Leygonie, enseignante-chercheuse à l’Université Lyon 2 et à l’UMR Environnement Ville Société (EVS) Claire Valiente Moro, enseignante chercheuse à l’Université Lyon 1 et membre du laboratoire d’écologie microbienne. Animation Lou Herrmann.
"Dans le cadre du projet de recherche Serious, il y a une grande enquête par questionnaire qui a été réalisée l'année dernière, de fin octobre 2023 à février 2024, sur la métropole de Lyon, pour essayer de comprendre la manière dont les habitants et les habitantes se représentent le moustique tigre et comment ils et elles cohabitent avec lui ou contre lui."
"Ce projet Serious émane d'une volonté de notre part de fédérer des scientifiques autour d'une même problématique, le moustique tigre, et de comprendre en même temps, dans une même étude, à la fois le rôle de l'homme, donc des facteurs humains d'une part, mais aussi des activités humaines puisque ce moustique, il a élu domicile dans les villes, dans des environnements fortement urbanisés."
"86% des personnes enquêtées se déclarent gênées par le moustique tigre. Ils partagent cette même problématique liée à la gêne du moustique qui les empêchent de vivre leur quotidien pleinement. Le fait qu'ils puissent potentiellement, ici, sur les territoires de la métropole de Lyon, un jour contracter une maladie transmise par l'intermédiaire de cet insecte, ça va être une préoccupation pour les gens, mais pas la première. Aujourd'hui c'est un enjeu qui est secondaire pour eux. Tant mieux peut-être d'ailleurs, qu’il n'y ait pas une psychose générale. Aujourd'hui c'est la nuisance, le fait de ne pas sortir, de ne pas profiter des extérieurs, d'être piqué, de se gratter qui est vraiment la problématique première pour les personnes."
"Le message qu'on cherche à véhiculer au travers des résultats de cette enquête, c'est cette nécessaire démarche d'action collective. Parce qu'effectivement, à l'échelle individuelle, bien sûr, il faut agir. Chacun est responsable de ses actions. Mais seul, ça sera pas suffisant en termes d'efficacité, de bénéfices. Et ça c'est lié à la biologie de l'insecte, puisque cet insecte, il peut avoir un périmètre d'activité de vol d'environ 200 à 300m autour de l'endroit les premiers moustiques prennent naissance, donc ce qu'on appelle les gîtes larvaires, là où les œufs éclosent."
Christina Aschan-Leygonie, enseignante-chercheuse à l’Université Lyon 2 et à l’UMR Environnement Ville Société (EVS) Claire Valiente Moro, enseignante chercheuse à l’Université Lyon 1 et membre du laboratoire d’écologie microbienne. Animation Lou Herrmann.
"Dans le cadre du projet de recherche Serious, il y a une grande enquête par questionnaire qui a été réalisée l'année dernière, de fin octobre 2023 à février 2024, sur la métropole de Lyon, pour essayer de comprendre la manière dont les habitants et les habitantes se représentent le moustique tigre et comment ils et elles cohabitent avec lui ou contre lui."
"Ce projet Serious émane d'une volonté de notre part de fédérer des scientifiques autour d'une même problématique, le moustique tigre, et de comprendre en même temps, dans une même étude, à la fois le rôle de l'homme, donc des facteurs humains d'une part, mais aussi des activités humaines puisque ce moustique, il a élu domicile dans les villes, dans des environnements fortement urbanisés."
"86% des personnes enquêtées se déclarent gênées par le moustique tigre. Ils partagent cette même problématique liée à la gêne du moustique qui les empêchent de vivre leur quotidien pleinement. Le fait qu'ils puissent potentiellement, ici, sur les territoires de la métropole de Lyon, un jour contracter une maladie transmise par l'intermédiaire de cet insecte, ça va être une préoccupation pour les gens, mais pas la première. Aujourd'hui c'est un enjeu qui est secondaire pour eux. Tant mieux peut-être d'ailleurs, qu’il n'y ait pas une psychose générale. Aujourd'hui c'est la nuisance, le fait de ne pas sortir, de ne pas profiter des extérieurs, d'être piqué, de se gratter qui est vraiment la problématique première pour les personnes."
"Le message qu'on cherche à véhiculer au travers des résultats de cette enquête, c'est cette nécessaire démarche d'action collective. Parce qu'effectivement, à l'échelle individuelle, bien sûr, il faut agir. Chacun est responsable de ses actions. Mais seul, ça sera pas suffisant en termes d'efficacité, de bénéfices. Et ça c'est lié à la biologie de l'insecte, puisque cet insecte, il peut avoir un périmètre d'activité de vol d'environ 200 à 300m autour de l'endroit les premiers moustiques prennent naissance, donc ce qu'on appelle les gîtes larvaires, là où les œufs éclosent."