Les ennemis du moustique tigre !
Entretiens avec Maxime Girard, doctorant en écologie microbienne, dans le cadre de la fête de la science au Musée des confluences en partenariat avec le projet de Recherche Serious, CNRS, par Florian Fompérie.
"Les moustiques, comme comme l'être humain, comme la plupart des organismes en fait, cohabitent avec tout un tas de micro-organismes et ces micro-organismes selon les conditions peuvent être bénéfiques ou néfastes. Et celui sur lequel je travaille, à la base, on pensait que c'était un parasite parce qu'il a des traits parasitaires. Mais pas de chance, dans mes expériences, j'ai trouvé qu'en fait il leur était bénéfique."
"Parmi les micro-organismes eucaryotes, il y a une espèce qui domine le moustique tigre, qui est présente à l'intérieur du moustique tigre dans l'équivalent de ses reins. On appelle ça des grégarines de manière générale et il se trouve que on sait pas trop à quoi ça sert chez moustique tigre. Donc j'ai été regarder la localisation de ce parasite dans l'équivalent des reins du moustique tigre. Ça nous laissait sous-entendre qu'il pouvait jouer un rôle à un moment pour évacuer les déchets. Et il y a un moment où les moustiques ont plein de déchets à évacudf. C'est pendant leur repas de sang et pendant sa digestion. Donc on a regardé ce qui se passait à ce moment-là, et on a remarqué que les moustiques étaient parasités. Ils détoxifiaient davantage le sang, ils faisaient des œufs plus gros et ils pondaient de manière à favoriser le pouvoir invasif du moustique et du parasite. Donc mauvaise surprise !"
"Jusque là, les travaux qu'on connaissait dans la science, c'était plutôt sur ses impacts négatifs. Par exemple, il y avait des des chercheurs qui avaient montré que lorsque le moustique est dans une eau qui est pauvre en en nutriments, le parasite se retourne contre son hote et le tue. Quand il y a pas assez à manger pour deux, le parasite va un peu se nourrir du moustique et ses larves vont mourir. Quand il y a des eaux où il y a peu de nutriments, il va avoir un impact néfaste sur la reproduction. Les femmelles vont mourir davantage, elles vont faire moins d'œuf et cetera. Donc on savait juste que dans des mauvaises conditions c'était un parasite et nous on a montré que dans des conditions où tout va bien, là en fait il est vachement profitable."
"Les moustiques, comme comme l'être humain, comme la plupart des organismes en fait, cohabitent avec tout un tas de micro-organismes et ces micro-organismes selon les conditions peuvent être bénéfiques ou néfastes. Et celui sur lequel je travaille, à la base, on pensait que c'était un parasite parce qu'il a des traits parasitaires. Mais pas de chance, dans mes expériences, j'ai trouvé qu'en fait il leur était bénéfique."
"Parmi les micro-organismes eucaryotes, il y a une espèce qui domine le moustique tigre, qui est présente à l'intérieur du moustique tigre dans l'équivalent de ses reins. On appelle ça des grégarines de manière générale et il se trouve que on sait pas trop à quoi ça sert chez moustique tigre. Donc j'ai été regarder la localisation de ce parasite dans l'équivalent des reins du moustique tigre. Ça nous laissait sous-entendre qu'il pouvait jouer un rôle à un moment pour évacuer les déchets. Et il y a un moment où les moustiques ont plein de déchets à évacudf. C'est pendant leur repas de sang et pendant sa digestion. Donc on a regardé ce qui se passait à ce moment-là, et on a remarqué que les moustiques étaient parasités. Ils détoxifiaient davantage le sang, ils faisaient des œufs plus gros et ils pondaient de manière à favoriser le pouvoir invasif du moustique et du parasite. Donc mauvaise surprise !"
"Jusque là, les travaux qu'on connaissait dans la science, c'était plutôt sur ses impacts négatifs. Par exemple, il y avait des des chercheurs qui avaient montré que lorsque le moustique est dans une eau qui est pauvre en en nutriments, le parasite se retourne contre son hote et le tue. Quand il y a pas assez à manger pour deux, le parasite va un peu se nourrir du moustique et ses larves vont mourir. Quand il y a des eaux où il y a peu de nutriments, il va avoir un impact néfaste sur la reproduction. Les femmelles vont mourir davantage, elles vont faire moins d'œuf et cetera. Donc on savait juste que dans des mauvaises conditions c'était un parasite et nous on a montré que dans des conditions où tout va bien, là en fait il est vachement profitable."